« Elle se fait appeler comme ça parce qu’elle n’a qu’un clocheton. Elle est dotée d’un carillon électronique, c’est-à-dire une bande sonore programmée qui sonne toute seule1. »
En effet, le livre publié dans le cadre du 50e anniversaire de la paroisse nous le confirme : « Depuis son ouverture [1967], la belle église était demeurée silencieuse, privée de ce langage universel qu’est celui des cloches.
Les plans élaborés en vue de la construction de l’église prévoyaient un campanile devant s’élever à l’est du perron. Cette tour destinée à recevoir les cloches [devait être] constituée d’une structure métallique grillagée haute de 154 pieds. L’estimation des frais de [cette] construction […] [était très élevée et] […] les administrateurs […] abandonnèrent le projet.
Au cours de l’année 1994, le conseil de la fabrique [étudia] la possibilité de pallier cette déficience : l’installation d’un système de carillon entièrement basé sur la technologie de l’électronique [s’est avérée] réalisable2 ». C’est ainsi qu’après un peu plus de 25 ans, l’église retentit enfin!
![button icon](https://topoesie.com/wp-content/uploads/2016/04/Topoesie_Logo-06-orange.png)
BIBLIOGRAPHIE & NOTES
1 Propos d’un participant anonyme.
2 Émile Gagné et Colette Giguère, Saint-Mathieu de Montmagny : d’hier à aujourd’hui, 1948-1998 (Montmagny : Fabrique Saint-Mathieu, 1999), 64-65.
IMAGES
1. Marie-Claude De Souza.
2. Marie-Claude De Souza.
3. José Luis Torres.
4. Marie-Claude De Souza.