Plusieurs artères ont des surnoms qui démontrent l’attachement que les Montréalais éprouvent pour leurs grands-rues.
« On ne circulait pas en ville comme on circule aujourd’hui, c’est-à-dire qu’il n’y avait pas de métro, on était un peu plus cloisonné. Les frontières des quartiers n’avaient pas encore explosé pour les citoyens, comme si toutes les paroisses étaient encore de multiples villages : on travaillait à côté de chez soi, on vivait à proximité de tous les services. Le cadre urbain n’est pas du tout le même aujourd’hui. Quand les gens sortaient de leur cadre, ils allaient “en… ville”. Et quand on disait “en ville”, c’était la rue Sainte-Catherine avec les cinémas et les grands magasins1. »
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NOTES
1 Catherine Charlebois (muséologue au Centre d’histoire de Montréal), entrevue, propos recueillis par l’artiste.