La rusticité apparente de ce surnom renvoie au mode de vie d’une époque, mais aussi à celui d’une communauté qui a défriché le territoire et l’a développé. Le village de « Saint-Louis » a été bâti par la sueur d’individus qui ont fait le pari de quitter les villages principaux, situés en bordure de la baie, pour gravir la montagne et s’y installer. À peine quelques générations plus tard, ils ont été affectés par le Plan de relocalisation du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ), qui a fermé plusieurs villages ruraux au début des années 1970.
Bien que l’on dit à propos de ce lieu que « c’est tout simplement là où l’on vidait les pots de chambre1 », j’y vois un geste quotidien témoignant de la réalité d’une époque, mais aussi d’un territoire que l’on a habité. Geste quotidien, accessoire usuel, ils ont été là.
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NOTES
1 Propos d’un participant anonyme.
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1 Archives de Gérard Leblanc, ancien résident.