Aussi entendu : Côte à Nio.
Antonio Arsenault, personnage incontournable de l’imaginaire local, a survécu après s’être fait frapper par le train à trois reprises. Certains l’appellent « l’homme de fer ».
Près de chez lui, les enfants glissaient sur de vieux capots de voiture, luges improvisées, parmi d’autres embarcations plus abracadabrantes les unes que les autres. « Il y en a eu des bras cassés là1 ». Les « hoods d’automobiles, c’est lui qui nous les fournissait2. » La descente partait de la voie ferrée et menait les enfants à vive allure jusque sur la baie en traversant l’ancienne route 6. « Ça prenait des guetteurs3 ! »
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AUDIO
Entrevue réalisée auprès de John Lapointe, 5 mai 2022.
La côte à glissade alternative au Trou des Antoine, pour les gens du Village qui ne pouvaient pas se rendre au rang 3 facilement, est la Côte (ou butte) à Nio ou encore la côte à Adélard.
Entrevue réalisée auprès de Jean-Marc Poirier, 5 mai 2022.
« Envoye direct sur la mer ».
Entrevue réalisée auprès de Pauline Ferlatte et Jacques Bourdages, 17 mai 2023.
Antonio Arsenault était un vendeur itinérant pour les produits pharmaceutiques Familex. « On n’avait pas de pharmacie icitte y’a 50 ans passés. »
NOTES
1 Atelier de groupe avec le comité historique de Caplan, propos recueillis par l’artiste, mars 2020.
2 John Lapointe, entrevue, propos recueillis par l’artiste, 5 mai 2022.
3 Jean-Marc Poirier, propos recueillis par l’artiste, 5 mai 2022.
IMAGES
1. Butte à Nio, bas de la pente, perpendiculaire à la route 6. Images diffusées sur Facebook, groupe « Caplan », le 7 mars 2025, par Mic Levert avec la légende : « Voici deux cartes postales prises du clocher de la nouvelle église à un intervalle de 30 ou 40 ans ».
2. Bernard Dugas. La butte à Nio, à gauche de l’image.










