À Caplan, on distingue trois secteurs, outre les rangs plus au nord, chacun avec leurs références et identités propres : d’ouest en est, on parle de « la Rivière », du « Village » et du « Ruisseau ».
À la Rivière, il y avait des moulins, dont celui à carder la laine, où seules des femmes travaillaient. Des équipes de ballon-balai rivalisaient : « le rang 2 contre le rang 3, on mêlait pas ça1 ». On allait pique-niquer à la plage à Baptiste le dimanche soir. À la cabane à Adélard, « on avait le droit de licher la palette pour 5 cents, 10 cents2 ».
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AUDIO
Entrevue réalisée auprès de Pauline Ferlatte et Jacques Bourdages, 17 mai 2023.
« Des fois, on se faisait des équipes ».
Entrevue réalisée auprès de Argée Garant, 4 mai 2022.
« Mon père, Léo Garand, c’était le propriétaire du moulin parce que, avant ça, c’était mon grand-père… »
« Les Garant c’étaient des hommes à moulins à scie ».
« Le moulin a changé de place 3-4 fois ».
Entrevue réalisée auprès de Jean-Marc Poirier, 5 mai 2022.
« Je montais avec mon grand-père […] faire moudre du blé […] su Garant ». « Ma mère gardait des pensionnaires » pour permettre aux enfants qui habitaient plus loin de se rapprocher de l’école.
NOTES
1 Pauline Ferlatte, entrevue, propos recueillis par l’artiste, 17 mai 2023.
2 Argée Garant, entrevue, propos recueillis par l’artiste, 4 mai 2022.
IMAGES
1 à 5. Marie-Claude De Souza. Plage de la Rivière Caplan, 2022.
6. Archives de la Municipalité de Caplan. Quai à la Rivière et une ancienne neigière., 1975 ou avant.
7. Archives de la Municipalité de Caplan. Moulin à scie des Garant.









