Depuis des années déjà, cet homme se livre à son petit commerce, métro Lionel-Groulx, fleuriste à ciel ouvert.
En 1963-64, tout un quartier est largement amputé en vue de la construction de la Maison de Radio-Canada.
En 1964, un quartier populaire au pied du pont Victoria, que l’on pourrait localisé aujourd’hui dans un secteur de Pointe-Saint-Charles, « est emporté par le vent de modernisation qui souffle sur Montréal ».
C’est une usine abandonnée et, quand tu rentres là-dedans, ça ne sent pas la rose.
Moi, je suis né dans les années 60 et j’ai entendu ça, mais les jeunes aujourd’hui disent plutôt « La Well ».
La rue Notre-Dame, c’est connu depuis les temps immémoriaux, dans Saint-Henri, on l’appelle affectueusement « La Dame ».
La Run-de-Lait se situe à la frontière de la géographie, de la temporalité et de l’imaginaire, empruntant à un métier révolu.
C’est une désignation nouvelle qui a émergé des résidents habitant à proximité de l’emplacement des premières tanneries construites à Montréal.
Pourquoi depuis une vingtaine d’années ce nom a-t-il été réapproprié pour la promotion de Montréal ?
Il a su repérer un corridor de vent là où je m’imaginais un potentiel îlot de chaleur.